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Préparation Technique : comment CESI répond aux besoins des entreprises en recrutant des alternants ?

L’idée de cette préparation technique est née d’une table ronde avec plusieurs professionnels de l’écosystème du campus, sollicités afin de comprendre les freins et points de blocage qu’ils rencontraient à recruter des alternants de niveau BAC. Et le constat est sans appel : les étudiants manquent de compétences techniques pour être rapidement opérationnels. Ils ne sont par exemple pas autonomes en terme de codage, ne connaissent que trop peu de vocables pour comprendre leur environnement de travail, ou encore ne disposent pas d’un minimum d’expérience.

Les équipes pédagogiques du campus ont donc crée ces SAS, répartis sur quatre semaines disséminées de juillet à septembre. Ils sont fortement recommandés aux élèves, mais pas obligatoires : la formation se fait en salle, et est dispensée par des professionnels du milieu. Elle permet de voir ou revoir les essentiels lors de modules techniques, comme l’algorithmique. Car un bon développeur est avant tout un bon analyste !

Ces SAS mettent également les élèves dans des conditions identiques au monde de l’entreprise : ils doivent travailler en groupe sur un prototype, qui devra répondre aux attentes d’un vrai-faux client qui leur aura préalablement exposé son cahier des charges. Ils se confronteront alors aux problématiques de gestion des imprévus, de management ou encore de respect des délais… comme de vrais professionnels.

Gilbert Bissieux, Président de l’entreprise Cocirel-Pokky

SAS CESI

Cocirel-Pokky a été créée en 1987 et fabrique notamment des télécommandes pour les restaurants ; les métiers dans cette entreprise sont principalement dans le champ du hardware, mais également du software. Cela fait plusieurs années que l’équipe recrute des élèves CESI de différents cursus et niveaux d’études ; mais ce fut la première fois en 2022 qu’un alternant de niveau BAC fut intégré pour le développement informatique.

J’avoue que j’étais sceptique. J’ai participé aux tables rondes qui ont amené à la création de ces SAS. Il faut que le jeune se forme, et que l’entreprise puisse lui confier rapidement des missions, c’est un partenariat 50/50. Et cela me semblait plus compliqué sur ce niveau.

confie Gilbert Bissieux

Aujourd’hui, un an après ce recrutement, le président de Pokky ne regrette pas ce pari ; certes, le temps d’adaptation est plus long et il faut assurer un temps d’accompagnement plus conséquent au démarrage de l’apprenti. En revanche, cela apporte de la jeunesse, une certaine fraîcheur et de nouvelles idées à l’entreprise. C’est également un pari sur le long terme qui peut s’avérer payant :

Si l’élève a envie de grandir dans l’entreprise et de poursuivre ses études, c’est un vrai plus de pouvoir se projeter avec lui sur plusieurs années. Il a intégré la philosophie de l’entreprise et ses méthodes de travail, et une relation de confiance s’est installée avec les autres collaborateurs.

Gilbert Bissieux

Charles Viant, 26 ans, a réalisé le SAS en 2023

SAS CESI

Charles a débuté sa carrière professionnelle dans l’informatique du côté multimédia et design, puis a travaillé dans la fibre optique pendant plusieurs années. Il souhaitait retrouver le milieu de l’informatique, et plus spécifiquement le développement, et était persuadé que l’alternance était le meilleur compromis pour ce projet. Il effectuera ses deux années d’alternance à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Metz, après avoir participé à ces semaines de SAS.

Les SAS permettent de découvrir les bases du développement informatique, et d’intégrer des notions qui seront nécessaires en entreprise. C’est également un moyen de nous sensibiliser professionnellement au métier de développeur, d’acquérir de bonnes pratiques et de nous préparer aux attentes qui seront placées en nous.

Charles Viant

Après sa formation de Développeur Informatique, Charles souhaite poursuivre sur un Bachelor, toujours en alternance ; il estime que trois années sont nécessaires dans ce milieu pour acquérir une expérience suffisante afin de prétendre à un CDI.

Nicolas Leiritz, 23 ans, a réalisé le SAS en 2022

SAS CESI

Avant de commencer le SAS, ce passionné de jeux vidéo a fait un BTS Contrôle Industriel et Régulation Automatique (CIRA). Mais le constat est clair : il n’y a pas trouvé la liberté qu’il recherchait. Il a alors réalisé une formation de Concepteur Développeur d’Application en un an ; une expérience selon lui beaucoup trop courte pour mûrir un projet de métier. Il en ressort tout de même grandi par des acquis techniques et des méthodologies de travail. Nicolas a ensuite fait le parcours de la Place des Compétences Numériques de Nancy, avec la Maison de l’Emploi. Il y a bénéficié d’un bon encadrement et a pu échanger avec des personnes du métier de l’informatique ; c’est à ce moment qu’il s’est intéressé à l’alternance et s’est rapproché tout naturellement de CESI.

J’ai souhaité participer à ce SAS, car j’ai du mal à rester focus sur un objectif bien précis. Cela m’a permis de revoir toutes les notions depuis le début, de reprendre les éléments les plus basiques, et de recréer quelque part mon socle de compétences afin d’arriver dans de bonnes conditions en septembre. 

Ce SAS a été également l’occasion d’échanger avec les intervenants, ainsi que les autres membres de la promo, ce qui a donné lieu à un partage de connaissances très enrichissant 

Nicolas Leiritz

Cela fait donc un an désormais que Nicolas est en alternance dans l’entreprise JTCOM à Velaine en Haye, qui propose des solutions de communication évènementielle. Il été recruté pour la conception d’un site web qui permettra aux clients de l’entreprise d’obtenir non seulement un devis sur mesure, mais également de simuler un rendu en temps réel de leur projet. Il bénéficie pour cela d’une grande autonomie, et peut mettre en application ses acquis théoriques ; cette liberté lui permet de s’épanouir pleinement.

Aurélie Audemar, 27 ans, a réalisé le SAS en 2022

SAS CESI

Aurélie s’est orientée vers des études de droit, avant de multiplier les expériences professionnelles en intérim ; c’est d’ailleurs lors de l’une de ses missions qu’elle a découvert le milieu de l’informatique, et plus particulièrement l’aspect créatif du développement.

En pleine reconversion professionnelle, elle intègre les SAS à l’été 2022, prête à relever ce nouveau challenge avec quelques appréhensions tout de même, mais en confiance grâce à l’accompagnement personnalisé des équipes CESI.

Dans ce SAS, nous avions un projet à réaliser avec une entreprise. Nous devions confectionner une application de A à Z. Cela nous a permis d’acquérir des compétences sur différents langages techniques.  Cela m’a également conforté dans mon choix d’aller vers le développement, même si cela s’est avéré très dense ! 

Aurélie Audemar

Aurélie est alternance au Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle depuis un an maintenant, et monte en compétences dans ce milieu qu’elle découvre pas à pas. Elle souhaite poursuivre en Bachelor par la suite, et ambitionne de devenir développeuse web.